Ma version de référence de l’Oiseau de Feu est la première enregistrée par Antal Dorati. Pour le Sacre, ce sont plutôt Boulez ou Karajan.

Le couplage proposé sur ce disque est très intéressant. L’interprétation est passionnante, pour les deux œuvres et elle est surtout servie par un enregistrement hors pair.

J’écoute le SACD, mais je suppose que les fichiers sont équivalents. Les pupitres sont représentés de manière très homogènes, et la prise de son nous transmet une « pâte » sonore très convaincante. Si votre système est capable de reproduire des basses de bonnes qualité, vous allez être servi !

Les timbales produisent un grave très profond, mais très tendu, tellurique… Les cuivres aboient (dans le Sacre) sans jamais être agressifs et les cordes sont puissantes, mais jamais stridentes. On peut vraiment écouter à fort volume sans fatigue.

Un disque passionnant, spectaculaire servi par un enregistrement exemplaire.