Pendant nos vacances d’été, nous avons séjourné dans un manoir qui propose des chambres d’hôtes. En plus de l’excellent accueil, notre hôte nous a donné accès à un petit salon bibliothèque, rempli de livres, de fauteuils et de disques.

Il y a installé une chaîne HIFI composée d’enceintes colonnes Focal, d’un amplificateur NAD et d’un lecteur de CD.

J’ai beaucoup apprécié le temps que j’ai pu passé dans ce salon, à écouter de la musique, lire et feuilleter des revues. De retour de congés, j’ai conseillé ces enceintes à un collègue audiophile, qui en a finalement acheté une paire. Il m’a bien sûr invité à venir les écouter.

Cette écoute à été révélatrice de l’importance de l’environnement. Son salon, bien qu’assez grand, est installé dans une pièce en forme de L dont les murs sont largement occupés de surfaces vitrées. Il utilise des électroniques très haut de gamme, mais ce que j’ai entendu chez lui n’avait rien à voir avec ce que j’ai écouté pendant mes vacances…

Je ne suis pas attiré par les salles d’écoutes dédiées, que l’on voit souvent en home cinéma ou avec de très gros systèmes. Pour le home cinéma, le concept se comprend mieux du fait de la contrainte de l’écran, et de l’obscurité.

Pour la musique, je préfère rester dans mon environnement domestique. Celui qui peut se permettre d’aménager un salon bibliothèque, en remplissant les murs d’étagères pleines de livres et de disques pour obtenir des conditions optimales, si les enceintes sont bien choisies et bien placées.

Vouloir faire de la HIFI en plaçant son système sur un sol carrelé et des murs ouverts sur de grandes baies vitrées va exposer l’audiophile à de grosses déceptions.

A ce stade, le seul moyen de contourner l’effet négatif des réflexions sera de choisir des enceintes plutôt directives et une écoute de proximité, privilégiant le champ direct, comme on écoute des moniteurs de studio.