(Article mis à jour le 9 juillet 2024)
Le titre dit tout. J’ai tourné la page et mon système à haut-rendement(décrit ici), patiemment mis au point pendant de longues années, est vendu. Il a trouvé un nouveau propriétaire passionné qui est venu de suisse deux fois, une fois pour l’écouter, et la deuxième fois pour l’emporter.
Au fil du temps, j’ai ressenti une lassitude. Le système était encombrant et compliqué, et j’avais envie de retrouver de l’espace dans mon salon et peut être, de vivre une autre expérience…
Pour remplacer le grand système, mon choix s’est porté sur les enceintes amplifiées PSI A25-M que j’avais écoutées à Paris, chez l’importateur PSI en France, Jean-Luc Ohl.
Premières écoutes
Ce sont des moniteurs qui sont prévus pour une écoute de proximité. PSI recommande une distance d’écoute inférieure à 4 mètres. J’ai dégagé les enceintes de 1,5 mètre du mur arrière, et le point d’écoute est à 3,80 mètres. Ma salle montre un RT60 d’environ 0,5 et elle n’est pas traitée mais présente un volume assez important. J’écoute donc au delà de la distance critique avec un champ diffus assez important.
J’ai d’abord réalisé mes premières écoutes avec le processeur SOLARO, (que j’ai vendu depuis) après avoir corrigé la courbe de réponse en utilisant le site remarquable de Jean-Luc Ohl. Mais le résultat n’est pas parvenu à satisfaire mon désir de simplification, et m’a laissé un peu sur ma faim.
Configuration finale
J’ai décidé d’abandonner la correction de pièce, et j’ai consacré du temps à chercher une position qui permettrait aux enceintes de donner le meilleur d’elles mêmes. Cela m’a amené à les rapprocher à 60 cm du mur arrière. Le résultat obtenu est devenu suffisamment bon pour que je ne touche plus aux enceintes depuis plusieurs mois.
Le système , lorsque j’écoute des vinyles, est entièrement analogique, de la cellule aux enceintes (Les amplificateurs sont des classe G/H).
Le synoptique de la nouvelle installation est décrit ci-dessous :
Une platine tourne disque, décrite ici (avec une cellule MC AT33PTG II), un lecteur SACD/CD Yamaha CD-S2100, un petit DAC Denafrips ENYO et un steamer WIIM mini. Au coeur du système, et pour contrôler les enceintes PSI Audio, un magnifique préamplificateur Sony TA-E88B.
Pour conclure…
Après des dizaines d’années de quête audiophile, j’ai enfin l’impression de m’être libéré d’une recherche de la perfection illusoire, et je profite de ce petit système pour apprécier mes disques. Malgré la taille des enceintes, l’écoute à très fort niveau de grandes masses orchestrales est très impressionnante, sans jamais sacrifier la qualité des timbres. Les oeuvres plus intimes, lieders, ou petites formations de jazz sont reproduites fidèlement, avec beaucoup de crédibilité et d’émotion.
(J’ai pu rendre visite à PSI Audio récemment. Vous trouverez un petit compte-rendu ici.)
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