Description
Il s’agit d’une évolution de mon système que j’avais prévue de longue date, lorsque j’ai acheté l’amplificateur LAB Gruppen IPD-1200 pour alimenter mes caissons Magnat 380.
J’ai hésité longtemps, quant au choix des haut-parleurs et de la charge. Je me suis d’abord orienté vers des haut-parleurs BMS de 18 pouces, assez chers, et j’ai finalement porté mon choix sur des Beyma 18LEX100ND, qui sont sortis bien placés d’un comparatif réalisé par Pascal, dit « PVRX ».


Après avoir mûrement réfléchi et pris conseil, notamment auprès de Pascal, j’ai opté pour une charge close, plus compact et facile à loger, et plus facile à mettre au point. Dans ces conditions, le grave est atténué à partir de 60 Hz, mais l’atténuation (12b par octave) est en partie compensée par le « Room gain » et un peu d’égalisation avec le DSP du LAB Gruppen. A noter que le délai créé par le DSP du LAB Gruppen est inférieur à 1 ms.
J’ai fait fabriquer les caissons par une société allemande, qui me les a livrés sous 4 semaines. Construits en contreplaqué, et déjà équipés de nervures pour rigidifier les parois, j’ai rajouté quelques tasseaux pour réduite encore les mailles soumis aux vibrations. J’ai payé chaque caisson (peint) 350 Euros. Le coût total par caisson, avec le haut-parleur, est d’environ 700 Euros.

Voici ce que donnent les mesures en champ proche (environ 2 cm):



Ecoute
L’enceinte principal, filtrée en passif, n’est pas égalisée. Par contre, je corrige le grave depuis le point d’écoute. J’y trouve un bénéfice important. On peut observer que le clos permet d’obtenir une bonne réponse jusqu’à 25 Hz.
Alors, quelle différence avec les Magnat 380?
On gagne beaucoup sur les grandes formations orchestrales, un grave très puissant, spectaculaire, très propre. En général, on observe aussi une amélioration dans la « musicalité » du grave, très sensible avec le violoncelle, ou la contrebasse, mais aussi le piano.
Je suis très satisfait de cette évolution, et la compacité de l’enceinte m’a permis de ne pas trop sacrifier sur l’aspect général de l’installation.
29 novembre 2020 at 18 h 21 min
Bonsoir,
Belle réalisation ! Je suis surpris que cela fonctionne avec du haut rendement . J’ai une paire de VOIX du THEATRE. J’ai essayé au moins 6 caissons amplifiés HDG de marques très réputées. Le résultat est médiocre et le message est brouillé.
Il faut peut-être changer de système avec un sub non amplifié ?
Merci pour votre avis
Gérard
29 novembre 2020 at 18 h 24 min
Bonsoir,
Je préfère la solution passive avec un amplificateur indėpendant, avec un DSP. Cela donne beaucoup de souplesse pour optimiser le raccordement avec les VOT.
Cordialement,
18 décembre 2020 at 10 h 24 min
« En général, on observe aussi une amélioration dans la « musicalité » du grave, très sensible avec le violoncelle, ou la contrebasse, mais aussi le piano. »
Parfaitement d’accord avec cette constatation. J’ai récemment fabriqué un caisson « petite Onken » avec un Davis 31CTA12W. Ce caisson accompagne une paire de colonnes (Supravox 215 RTF64 + Foundtek NEOCD2.0). Malgré que l’amplification soit des plus rudimentaires (un TPA3116 2.1) le gain est spectaculaire, pas seulement dans le grave, mais aussi dans le médium.
Avec les colonnes utilisées seules en pure stéréo, mon impression est que les déplacements importants de membrane dans le grave entraînent une dégradation de la restitution du médium. Avec le caisson de grave ce problème disparaît.
Au plaisir de vous lire.
18 décembre 2020 at 20 h 23 min
Effectivement, je crois que c’est lié au phénomène de distorsion d’intermodulation.
Cordialement,